Sylvie Friedländer, auteure de La maison forêt - Roman
" Chaque jour un peu plus, je réalise que ma transformation ne sera jamais terminée; elle est un processus permanent. J'ai réussi à prendre réellement conscience de mon mal-être, ai rebondi, ai accepté et suis en train de grandir... Je n'ai pas perdu mon temps puisque j'ai appris, un peu chaque jour, à me connaître plus profondément, à cerner mes forces et mes limites, à accepter ce que je croyais inacceptable, à faire pousser ma conscience, à arroser ma présence et cueillir les fruits mûrs d'une existence qui a trouvé son sens..."
Quinquagénaire montréalaise active, mère de trois adolescents, Gabrielle fait l'amer bilan d'une vie de secrets, de déceptions et de chagrins... Jusqu'au jour où elle retrouve une ancienne amie qui l'invite chez elle, sur la rive sud du Saint Laurent. Immergée au coeur de la forêt, Gabrielle est entraînée dans un tourbillon de questionnements et d'expériences troublantes qui l'emmèneront dans une quête inattendue et profonde.
Dans ce roman intimiste écrit à la première personne, je mets en scène des personnages inspirés de mon expérience de thérapeute. Ode à l'espoir et à la résilience, cette longue conversation avec l'autre, avec soi, rend hommage au pouvoir guérisseur de la nature et au lien profond qui nous unit à elle, même si nous l'oublions souvent...
Sylvie Friedländer
Pour trouver mon livre et laisser un commentaire: https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/la-maison-foret/
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Un livre très bien écrit.Bravo ..un style naturel comme une longue conversation avec l autre et avec soi . Un livre plein d émotion et de sensibilité qui me touche beaucoup.Une expérience vécue qui 🙏dépasse tous les psy de la création. Une expérience qui pour moi se retrouve dans la citation de Nietzsche « Nul Bonheur ,nulle sérénité, nulle espérance, nulle fierté, nulle jouissance de l’instant présent ne pourrait exister sans faculté d’oubli" Mon philosophe préféré…
Mauricette Gayol
J’ai pris quelques jours pour absorber ce texte dense, vivifiant et tellement actuel. L’auteure nous ouvre des portes vers des réflexions profondes sur l’ensemble de nos relations avec les membres de notre famille, nos conjoints, nos enfants, nos amis. Dans tout ce que ces relations peuvent nous apporter mais aussi nous toucher, nous émouvoir ou même nous détruire. Elle nous invite aussi à rester attentif à ce qui nous entoure : la nature dans toutes ces facettes, particulièrement lorsque nous prenons le temps de l’observer, l’admirer ou simplement l’écouter. Une écriture raffinée, une plume qui vole sur le papier et qui trouve toujours le mot juste, l’expression exacte, le verbe d’une grande richesse. Lisez-le pour lancer ou relancer une réflexion sur vous-même et sur la vie.
Ce roman m’a charmée, émue et stimulée. J’ai apprécié le lyrisme et l’élégance des descriptions, ainsi que les chutes accrocheuses en fin de chapitre. Moi qui adore apprendre des nouveaux mots, j’en ai appris trois lors de ma lecture : les amers, astragale et solstalgie. De plus, je n’avais jamais entendu parler de la timidité des cimes et ce phénomène m’a fascinée.
L’écrivaine parle d’écoanxiété et son analyse me semble très juste : ne pas chercher à s’en défaire, mais plutôt s’y attarder, car c’est le début de la conscientisation. Bravo Sylvie Friedlander pour ce roman qui donne envie d’aller prendre des bains de forêt.
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